Un article paru dans la revue Prescrire en 2012 a semé le doute sur l'intérêt, voire la dangerosité, de la kinésithérapie respiratoire. Depuis, un certain flou règne sur la prescription de soins de kinésithérapie, et ce sont des milliers d'enfants qui sont potentiellement privés de soins pourtant reconnus comme apportant une réponse efficace à l'encombrement bronchique. Une étude parue récemment valide la pertinence de la kinésithérapie respiratoire dans le traitement de la bronchiolite aiguë. Ainsi, les enfants traités par la kinésithérapie respiratoire voient leur état s'améliorer significativement par rapport aux enfants qui ne bénéficient pas de ce traitement. En outre, la durée d'hospitalisation des enfants ayant été traités par les kinésithérapeutes est moindre que celle des enfants qui n'en ont pas bénéficié. Cette nouvelle étude rassurera ceux qui doutaient de la pertinence de ces soins, cependant, elle a été réalisée en milieu hospitalier et une nouvelle étude en milieu libéral devra confirmer cette étude afin d'offrir une vision panoramique de la situation.